Chantal et Jean traversent les Amériques

Vendredi 28, samedi 29, dimanche 30 et lundi 31 décembre.

Bye-bye hôtel de bord de mer! Nous reprenons en direction de Guayaquil, la plus grande ville du pays. C'est aussi la première fois, depuis que nous ne sommes plus en Amérique du Nord, que nous roulons sur une autoroute qui couvre une bonne distance entre deux villes. D'habitude ce sont seulement des petits bouts de route. Alors nous atteignons la ville assez rapidement puis aussitôt passée, nous continuons notre route vers la ville de Cuenca et notre montée dans les montagnes commence. Et avec ça la température que descend (nous passons de 28 à 9 degrés) et nous roulons la tête dans les nuages. Ce qui fait qu'il y a une bruine constante qui tombe et qu'on ne voit pas à 10 pieds devant. On roule comme ça un bon bout de temps et tout d'un coup le temps s'éclaircit! Merci!

À mesure que nous arrivons près de Cuenca, à mesure la température grimpe. Une chance parce que nous étions gelés comme des rats! Une fois sur place, on trouve l'hôtel puis on décide de s'y installer pour deux jours. Ce n'était pas prévu mais la ville est tellement jolie et notre hôtel tellement beau et propre qu'on ne peut pas résister. On passe donc la journée du 29 à prendre ça relax et à fouiner dans la ville. Le "centro" regorge de bâtiments coloniaux, avec des petits commerces, des cafés, des restos, des hôtels, etc. Le grand parc central est emménagé de façon magnifique où les gens viennent prendre un moment pour relaxer, de jour comme de soir. Et à l'extérieur du centre, des bâtiment un peu plus modernes fabriqués en briques rouges et non en briques recouvertes de ciment gris et terne comme on a vu souvent. Vraiment, une ville agréable.

Dimanche le 30, notre destination est la ville de Macara, tout juste sur le bord des douanes péruviennes. On ne pensait pas pouvoir si rendre aujourd'hui car c'est quand même 400km à couvrir mais la route était belle et ça roulait bien Il fait très chaud et on ne s'attendait pas à une température de la sorte mais on ne s'en plaindra pas! Macara n'a rien de spécial à offrir aux touristes sinon qu'ils s'arrêtent ici pour les douanes.

Le 31, veille du jour de l'an. On part le matin vers 8h30 et on se rend à la station d'essence. Une longue file d'attente pour s'y rendre! On fait donc la file et une fois notre tour arrivé, on nous dit qu'ici, c'est seulement du diesel! Ils auraient pas pu le dire avant. On a attendu tout ce temps pour rien! On nour dirige vers un autre garage puis on se met encore une fois dans la file quand un monsieur vient nous dire que ce n'est pas ici que nous devons gaser mais à un autre garage pour les touristes. C'est quoi c't'histoire??? Alors on va à l'autre station qui est pour les voitures officielles de la ville, les motos, les polices, pompiers, etc. On peut mettre de l'essence mais pas plus de 10$. Ok on va faire avec. Ouf!

Les douanes se passent sans problème puis on roule jusqu'à la ville de Piura, une ville assez grande qui n'est pas très loin de la mer. La ville n'a rien de particulier mais elle est sur notre chemin. Et le trafic ici, débile! Des centaines de taxis que se faufilent et qui joue du klaxon! Pas évident! Il fait chaud et on tourne un peu en rond pour trouver un hôtel. Finalement on trouve, on débarque nos choses puis on amène les motos dans un stationnement payant. Le seul hic c'est que demain, comme c'est le premier, c'est jour férié et le stationnement sera fermé. Merde! On ne veut pas rester deux jours ici donc on retourne à l'hôtel, reprenons nos affaires (et il fait toujours très chaud avec nos vêtements de moto sur le dos!) et finalement on va dans un hôtel de luxe, si l'on peut dire, avec un stationnement juste à côté et qui lui sera ouvert le premier de l'an. Bon la chambre est à 170 nuevo soles, ce qui représente 65$. Au moins la chambre est super belle, on a l'air climatisé et même la TV avec tous les postes! On va donc passer une petite soirée tranquille dans la chambre et en profiter vu le prix que nous avons payer!

Allez! BONNE ANNÉE 2013 à tous et continuez de suivre nos aventures.