Jeudi
17 janvier.
Waouh! Quelle journée nous avons
eu là! Nous sommes
partis de Pisco le jeudi matin, sous un beau soleil et une température assez
chaude. Puis tranquillement, nous avons quitté le temps chaud du bord de mer pour
se rendre à Ayacucho en
traversant les montagnes. Nous savions que nous avions un col de 4750 mètres à franchir et à mesure que
nous montions en altitude, à mesure le temps se gâtait. La pluie est devenue neige
fondante et tout autour de nous était blanc. Le paysage était surréaliste. Jean
lui s'inquiétait de la
température car il
ne voulait surtout pas que ça chute au-dessous de zéro car l'asphalte mouillée serait
devenue tout coup très glissante.
Heureusement, ce n'est pas descendu sous zéro mais quand même, le
thermomètre sur sa moto
indiquait zéro degré. Nous avons
roulé ainsi
pendant au moins vingt minutes puis tranquillement nous redescendions de
l'autre côté du col de
montagne et la température
augmentait petit à petit.
Heureusement que nous avions nos vestes chauffantes!
Un peu plus loin, juste avant un
petit village, la route est bloquée. Un camion est complètement
renversé à l'envers et
il y a beaucoup de monde sur place. On s'arrête et débarquons de nos motos et ça prend pas
deux minutes que nous devenons la distraction du jour! Les gens viennent jaser
avec nous est c'est très
sympathique. Quand au camion renversé, il est sur place depuis deux jours.
Ils étaient quatre
à bord et tard
le soir, le chauffeur s'est endormi au volant. Il transportait une cargaison de
poches de patates. Heureusement personne n'a été blessé gravement. Les gens du village sont
venus prêter main
forte pour "réempocher"
les pommes de terre et les mettre dans un autre camion. Après quinze
minutes, ils ont fait en sorte que les voitures puissent passer sur la route et
nous sommes donc repartis.
C'est étonnant de voir comment des gens
peuvent vivre si loin de tout et sans aucune modernité. Ici, dans
ces montagnes, des maisons isolées ici et là, des petits villages habités de quelques âmes, des gens
qui surveillent leur troupeau de vaches, moutons ou lamas. Et il fait froid
dans ces hauteurs. Toujours froid. Les gens ont la peau tanné et ridée, ils sont
tout de laine vêtus et ils
travaillent fort. Ils vivent comme dans le temps de nos grands-parents. C'est
un contraste énorme avec ce
que nous vivons. Mais nous ne croyons pas qu'ils soient plus malheureux pour
autant. Ils vivent en parfaite harmonie avec ce que la nature leur offre.
Brrr...il fait froid. Vite la veste chauffante!
Sur les lieux de l'accident.
Des lamas dans leur environnement.
Dans la ville d'Ayacucho.
WOW! Ça me rappelle une autre aventure d'Europe... étions à Venise en short et teeshirt ...décidons d'aller à Cortina d'Appezzo passer la journée...quelle surprise de se retrouver en pleine tempête de neige habillé en vêtements d'été ....mémorable !
RépondreSupprimerBizou
Mimi