Samedi
12 janvier.
Aujourd'hui, un 10/10 sur toute la
ligne. Autant la température, la
route que les paysages. Nous quittons le bord de mer pour les montagnes et pour
faire le Canyon del Pato, chemin de gravelle aux multiples tunnels. Mais avant
d'arriver au Canyon, Jean et moi quittons la route pour se rendre au canyon par
un autre chemin de gravelle. Une belle surprise car la route est super et longe
la rivière. Juste de
l'autre côté de l'eau, on
peut voir la route d'asphalte et à un moment, Jean voit passer cinq
motos comme les nôtres.
On continue à rouler quand
Jean me dit que son support de GPS vient de casser et que la vitre de son GPS
s'est cassée elle aussi
en tombant! Zut! On s'arrête et il n'y
a rien que l'on puisse faire pour le moment. On va donc continuer avec mon GPS
mais dans les villes, je ne suis pas aussi bonne que Jean. Je devrais
m'habituer!
On rejoint finalement le pont qui
relie notre chemin à l'autre côté de la rivière. On s'arrête dans le
village (est-ce qu'on doit appeler ça un village quand c'est environ 12
maisons collées
"middle of nowhere"?) qui est juste avant le Canyon del Pato pour
faire le plein d'essence et s'acheter de l'eau puis on s'engage sur cette
fameuse routede gravelle connue des mototcyclistes.
Et maintenant, pour l'avoir faite, on
peut dire QUELLE ROUTE! Le spectacle est grandiose. Nous roulons dans le creux
d'immenses montagnes de pierre sur environ 80km, traversons 35 tunnels creusés dans le roc
et rencontrons les cinq motocyclistes que Jean avait aperçu et qui viennent
tous de Colombie. Nous roulerons un moment ensemble puis on se sépare un peu
plus loin quans eux s'arrêtent pour
prendre des photos. Jean et moi continuons notre chemin. Nous croiserons un
autre motocycliste avant de finalement rejoindre la route pavée. Et même ici, le
paysage est beau.
Nous traversons plusieurs villages
quand trois autres motocyclistes colombiens venant en sens inverse nous arrêtent pour
savoir combien de temps ça prend pour
traverser le Canyon. Ils doivent se rendre cette journée même dans la
ville de Trujillo, qui est à 15 minutes d'où nous sommes partis ce matin, et il
est présentement
16h30. Juste le Canyon, ça nous a pris
environ trois heures. Ce qui veut dire qu'ils feront au moins la moitié du Canyon
dans la noirceur. C'est pas la meilleure option mais c'est qui le feront et pas
nous!
On rejoint dans un restaurant, juste
un peu avant d'entrer dans la ville de Huaraz, nos cinq autres motos rencontrés dans le
Canyon. Des gars bien sympathiques qui sont en voyage pour 28 jours. Pendant
que nous mangeons, deux jeunes lavent les motos. C'est pas un luxe pour les nôtres car
elles sont pleines de boue séchée. Ici, comme
c'est l'été, les étudiants sont
en congé alors nos
deux jeunes lavent les voitures comme boulot d'été. Et franchement, ils ont fait un
super boulot sur nos motos. Je suis certaine qu'ils n'ont jamais lavé des motos de
ce genre et encore moins sept en même temps!
Huaraz est une ville assez grande et
je croyais que c'était une
belle ville mais pas vraiment. Le trafic est débile, les rues sont assez abimées et c'est
pas très propre.
Beaucoup de déchets par
terre. Mais bon, c'est pas ici qu'on va passer du temps. Nous n'y sommes que
pour dormir. Par contre, l'hôtel que nous trouvons est très bien pour 20$ la nuit.
Ce camion semble un peu chargé!
Chemin de gravelle en se rendant vers le Canyon del Pato.
Snif, snif...Jean n'a plu de GPS.
Le Canyon del Pato. Le vrai. Avec ses nombreux tunnels. Quelle route!
Cinq motocyclistes de Bogota, Colombie.
Lavage en règle de toutes les motos.
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