Lundi 7, mardi 8 et mercredi 9 janvier.

Pas de réveil-matin pour ce lundi. On en profite pour faire une journée relax après ces quatre jours intenses. On en profite aussi pour faire du lavage car nos vêtements sont sales et plein de bouette. On se permet même un dodo de trois heures dans l'après-midi. Le bonheur quoi!

Mardi matin, il est temps de se remettre en selle. On a une belle journée de moto au programme : que des chemins de gravelle ou presque. La seule route entre Chachapoyas et Cajamarca est pavée seulement sur environ le quart du trajet de 280 km. Et elle serpente entre les montagnes de la Cordillère. À 8h nous quittons l'hôtel si on veut arriver pas trop tard à Celendin qui est à mi-chemin de notre trajet.

Et bien le moins qu'on puisse dire, c'est que nous avons été éblouis et estomaqués tout le long de la route. Nous avons roulé à des altitudes atteignant 3700 mètres. Le panorama était fantastique, même si nous devions en tout temps être concentrés sur la route. Parfois, une fausse manoeuvre aurait pû être dramatique vu que nous roulions souvent sur le bord des précipices. Tantôt dans les nuages et dans la pluie, tantôt traversant des petits villages, nous avons adoré notre journée et pour Jean, c'est comme ça qu'il voit le Pérou en moto.

Mercredi matin, le soleil est enfin avec nous. Nous quittons la ville de Celendin pour un petit 100km qu'il reste à faire jusqu'à Cajamarca. En partant, un grand, grand détour qui nous amène à passer dans des chemins de gravelle plus serrés, qui montent assez haut dans les montagnes, avant de rejoindre le route principale en terre qui elle, sera pavée sous peu car beaucoup de travaux d'asphaltage en cours. Le temps n'est pas loin où les motocyclistes qui feront Chachapoyas-Cajamarcas le feront sur une route pavée.

Nous arrivons donc assez tôt à Cajamarca, une ville de 162 000 habitants. C'est ici que Pizarro a fait prisonnier le dernier roi Inca du nom d'Atahualpa avant de le tuer par la suite. Un endroit historique est d'ailleurs dédié à ce fait. Comme dans toutes les villes du pays, une "plaza de armas" qui foisonne de gens et de commerçants tout autour.

En dehors de la ville s'étendent des terres agricoles et des fermes laitières. On retrouve d'ailleurs quelques magasins qui vendent une variété de fromage, chose que nous n'avons pas vu depuis que nous sommes en Amérique centrale et du sud. On va peut-être se laisser tenter par un fromage de type suisse. Pourquoi pas?

Dans la ville de Chachapoyas.

Photos prises sur le chemin vers Celendin.

La route en zigzag pour monter dans les montagnes.

 Nous sommes complètement dans les nuages.

La ville de Celendin après une longue journée.