Vendredi
8 et samedi 9 mars.
Il pleut. Ce matin et une partie de
la journée, il pleut.
On en profite donc pour se reposer dans la tente. On est assez bien dans notre
maison portative! On s'y sent comme chez nous et dans la chambre, il fait chaud
et confortable. Et quand il pleut, on peut dormir le jour sans se sentir
coupable de ne rien faire!
Vers la fin de l'après-midi, la
pluie cesse alors on va faire une mini marche qui mène à des mini-chutes,
tout juste derrière un hôtel et un spa
(ça doit être assez
cher merci pour une nuit ici!). C'est super beau. L'eau est turquoise avec les
montagnes en fond et la salle à manger de l'hôtel est sur le bord du lac avec vue
sur les chutes. On fait quelques belles photos puis on revient au camping. Sur
le site, il y a un restaurant avec une belle salle à manger. On y
retourne, car nous y avons soupé hier, puis on se commande un saumon grillé. Mmmm...c'était tout
simplement délicieux. Un
beau pavé de saumon légèrement salé puis grillé juste comme
il le faut sur le charbon de bois. Et une salade pour accompagner le tout. Nous
nous sommes régalés et couchés le ventre
bien rempli. Ça dors-tu
bien!
Samedi matin, le temps n’est pas au
beau fixe mais au moins il ne pleut pas. On "paque nos p'tits" puis
on part. La route et le paysage sont tout aussi fantastiques en sens inverse.
Environ 70km plus loin, on arrive au village de Cerro Castillo et là, une démonstration
de savoir-faire se présente à nous : deux
caballeros, ou hommes à cheval, et
leur chiens, qui sont visiblement très heureux de faire leur boulot, sont
en train de réunir un
troupeau d'au moins 200 moutons pour les amener d'un champ à un autre.
Les chiens courent autour des boules de laine pour les rassembler en un groupe
et les caballeros font de même. C'est fascinant à voir et le spectacle doit bien durer
au moins trente minutes, jusqu'à ce que les moutons soient rendus dans l'autre champ.
On entre au café du coin pour
prendre un café et se réchauffer et
manger une bouchée puis au
moment de partir, quatre motos arrivent : un chilien, un argentin et deux brésiliens. On
parle, on jase, on prend des photos puis Jean et moi on part pour passer les
douanes. On sort encore de l'Argentine pour entrer au Chili. Ce sont de petites
douanes et ça passe assez
rapidement. On arrive plus loin à une station d'essence puis on
demande au pompiste si la route 40 est belle. C'est un raccourci de 70km en
gravelle pour se rendre à El Calafate.
Il nous que oui, il n'y a pas de problème. Par contre, un motocycliste
chilien que nous avons rencontré il y a trois jours nous a dit que s'il pleuvait, le chemin
devenait assez glissant.
Bon, il ne pleut pas mais le ciel est
assez nuageux. On se dit que le chemin va être ok puisque le pompiste nous l'a
dit. On s'engage et les premiers 10km, pas de problème. C'est après que ça se gâte. Il
mouillasse juste assez pour rendre la route glissante. C'est comme de la
glaise. Je dis à Jean :
veux-tu bien me dire qu'est-ce qu'on avait d'affaire à venir se
mettre dans la misère! Il reste
encore 60km à faire en 2e
vitesse. Pas vite, vite mais on ne peut pas aller plus rapidement car le devant
de la moto glisse sans cesse. On finit finalement par arriver à la route
asphaltée. Alleluia!
On arrive à El Calafate
vers 17h puis on s'installe au camping. Le soir, en marchant dans la rue, on
rencontre à nouveaux les
motocyclistes chilien et argentin que nous avons vus ce matin. Marcelo et
Marcelo. Non, non c'est pas une blague! Les deux ont le même nom. Et
demain, on va aller ensemble au glacier Perito Moreno.
Un peu de popotte. Il fait bien nourrir son homme!
Des caballeros à l'oeuvre qui rassemblent un troupeau d'environ 200 moutons.
Un groupe de motocyclistes en route vers El Calafate.
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