dimanche 17 mars 2013


Mardi 12 mars.

Wow! Le super soleil ce matin! Y'avait longtemps qu'on n'avait pas vu Galarneau aussi reluisant que ça! Ça tombe pile-poil car on va se faire une petite randonnée d'environ 8 heures aujourd'hui. On prend quand même le temps de se faire un déjeuner de roi avec oeufs, croissants, fromage et fruits. Ça prend des forces pour la journée.

On part avec des provisions dans notre sac à dos puis on s'engage dans le sentier pédestre. Déjà, avec le ciel dégagé, on voit les pics du mont Fitz Roy. Ça s'annonce prometteur. On se tape une heure de montée puis ensuite environ une heure trente de relativement plat. Le point de vue est magnifique. Lorsqu'on s'arrête à un mirador, on rencontre deux personnes d'environ 60 ans qui viennent de Gatineau. On jase un peu puis on reprend la marche. La température est sublime et en tout temps, nous avons dans la face les pics de la montagne.

Après trois heures de marche, le dernier sprint approche et ça semble assez corsé à monter. Il est déjà 15h et il faut prévoir environ 4h pour redescendre. Bon on a le temps alors on commence la montée qui est assez ardue, plus pour moi que pour Jean qui est plus en forme que moi! Beaucoup de gens eux sont sur leur retour et redescendent. Le sentier est étroit, escarpé et avec des grosses roches. Je sens que ma cheville ne sera pas contente au retour!

On continue notre ascension et au moment où pensions être arrivés, ben non! Il reste encore un dernier quinze minutes puis nous arrivons finalement au sommet. Et là, PAF! Quel spectacle hallucinant! Le mont Fitz Roy est face à nous avec ses glaciers, ses pics enneigés et un lac de couleur turquoise. On en reste bouche-bée tellement c'est beau. On regarde ça et on n'en revient pas d'être ici, en Argentine, devant la nature qui s'impose de la sorte. Après 20 minutes d'admiration, il est temps de redescendre.

La descente nous a pris presque 4 heures. Ma cheville droite, toujours celle qui a été blessée en Colombie, ne se pouvait plus et mes genoux étaient archi-douloureux. Une chance que Jean avait pas mal nulle part car il pouvait m'aider et me soutenir moralement. C'est pas mêlant, j'avais quasiment envie de brâiller quand nous sommes arrivés au village. Enfin! Alors pour faire oublier la douleur, nous nous sommes payé un excellent repas au resto tout juste à côté de notre roulotte : filet mignon, salade, vin rouge et brownie au chocolat pour dessert.

Après tout ça, nous avons dormi comme des bébés. Non mais quelle journée quand même!

Vue de la ville d'El Chalten.

Sur les sentiers qui mènent au Mont Fitz Roy.












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