Samedi 13
et dimanche 14 octobre.
Dans le fond du bateau, où
sont les cabines avec tous les vêtements de moto et les
bagages, je dois dire que ça sent un peu le swing! Nos
cabines sont toutes petites et elles sont fermées
avec des rideaux. Ce qui fait que si quelqu'un pète,
tout le monde l'entend! Mais c'est pas grave....on vit comme une grande
famille! Au diable l'intimité! On voit tous de quoi on a
l'air le matin avec les yeux bouffis et les cheveux en bataille. Surtout ceux
de Jean qui n'ont pas été coupés depuis quatre mois! Ça frise!
Le petit déjeuner est servi sur le pont
et disons que suite à la soirée de la veille, certains sont plus éveillés que d'autres! Le punch était assez corsé disons. Mon chum a bien aimé le punch et il est tranquille ce matin! Bah la baignade
dans la mer un peu plus tard le réveillera! Entre temps, un pêcheur local, un Kuna, apporte le souper : des langoustes
fraîchement pêchées. Et un autre pêcheur apporte un gros mérou
tout frais. Wow! On va se régaler ce soir!
Comme c'est la fin de semaine, quelques yachts de gens
riches du Panama viennent jeter l'encre entre les îles pour deux jours. Jean et moi, on se baigne, faisons du
"snorkling" et profitons du soleil sur la plage de sable blanc tout
l'après-midi. Quand on revient sur
le bateau, Jean est rouge comme un homard! Juste avant le souper, il se met à faire de la fièvre et à être étourdi. Il va se coucher et il va rester au lit jusqu'au
matin suivant. Dommage qu'il ait manqué le délicieux repas préparé par le capitaine et son équipe!
Dimanche matin, six heures à
peine, le moteur se met en marche et on décolle pour 28 heures de bateau
pour se rendre à Cartagena. Incapable de
dormir plus longtemps, je me lève et le lever de soleil est
super! Quelques collègues sont déja debout eux aussi. Certains sont tranquilles car ils ont
picolés la veille mais pour les deux
jours suivants, interdiction de prendre un coup. Ordre du capitaine! Il ne veut
pas ramasser un ivrogne à la mer, surtout pas en pleine
noirceur!
Jean se lève un peu plus tard et se sent
mieux mais c'est pas long que le mal de mer se fait sentir pour moi. Je prend
un comprimé et je m'étend pour une petite demie-heure avant que ça fasse effet. Les deux jours avant, comme nous voguions
entre les îles et la terre ferme, la houle
était beaucoup moins présente mais là, comme nous voguons en pleine
mer, la houle fait danser le voilier beaucoup plus.
Dans l'après-midi, chacun fait ses choses
: certains font une sieste, d'autres sont sur leur ordinateur à échanger des routes ou à regarder des photos, d'autres sont assis tranquillement
autour de la grande table à jaser de tout et de rien.
Tout à coup, tout le monde se dirige
vers la proue du bateau. Et pour cause : une horde d'environs vingt dauphins
vient jouer à nager devant le bateau! C'est
un moment magique! Ils sont là à jouer et à sauter devant nous pendant au
moins vingt minutes. Et tranquillement, ils repartent en groupe de deux ou
trois vers les profondeurs de la mer. C'est tout un spectacle auquel nous avons
eu droit!
Et le soir au souper, nous avons eu aussi droit à notre dernier repas communautaire. On a tous trinqué à l'amitié et à ce merveilleux voyage à bord du Stahlratte. Demain matin huit heures, nous
arriverons à Cartagena.
Ici, quelques photos pour vous faire baver...
Jean a été assez brave pour monter au mât et prendre des photos.
Le soir à table. Moment privilégié pour échanger avec tous.
Les langoustes avant...
...et après. Miam, miam.
Très tôt à l'aube la voilier vogue sur la mer.
Eddy, jeune voyageur allemand et Max, matelot à bord et allemand lui aussi.
Maggie, notre matelot féminin qui sort avec Max. Elle vient des États-Unis.
Petit déjeuner. La bouffe est abondante.
Sieste d'après-midi!
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