Jeudi 11
octobre.
Bon ça y'est! Ce matin on part pour
tout le groupe pour Carti, endroit où nous embarquons les motos sur
le voilier. Et en prime, il fait soleil! Nous roulons sur la route environ une
heure puis nous tournons à gauche pour prendre le chemin
d'environ 40km qui traverse les montagnes et la fôret.
Jean croyait que c'était une route de gravelle
mais heureusement elle est pavée (depuis trois ans
seulement). Vous auriez dû voir ça : un chemin pas trop large, asphalte un peu
"rough", courbes assez prononcées, montées et descentes dignes de mentions. Bref pour nous un fun
incroyable. Mais si ç'aurait été en gravelle, avec la saison
des pluies qui bat son plein, oubliez ça! Ce qui nous a pris une
heure et demie à faire nous aurait pris la
journée.
On arrive finalement au quai et on voit enfin le Stahlratte
amarré un peu plus loin, ce voilier
de cent quelques pieds, qui va nous emmener, nous et nos motos, en Colombie. En
se rend directement sur le quai de béton et là, nous devons enlever toutes nos valises et nos bagages qui
seront apportés séparément sur un petit bateau
moteur à bord du voilier. Ensuite
Ludwig, le capitaine, vient nous dire bonjour et il attache sur toutes les
motos les cordes nécessaires pour les remorquer
sur le voilier.
Normalement nous aidons pour embarquer les motos à bord mais comme le temps est à la pluie, on nous emmènent directement sur le
voilier à bord d'une petite embarcation
et les motos seront remorquées plus tard par l'équipage. On nous montre nos cabines puis nous dinons tous
ensemble à la grande table. C'est super!
Nous aurions dû aussi dormir à bord du voilier mais comme il y a des réparations à faire sur le moteur, on dort
ce soir sur l'île Llandos Carti et nous
serons accueillis par les habitants qui vivent sur l'île. C'est une communauté
d'indigène qu'on appelle les Kuna Yala. Ils
sont environ 25 000 qui vivent sur un territoire de plusieurs îles et c'est un peuple qui se bat constamment auprès du gouvernement Panaméen
pour garder ses traditions et vivre comme il a toujours vécu. Un peu comme nos communautés autochtones dans le nord du Québec. Aaron, un des emlpoyés
du quai et du bateau, est né et vit sur cette île. C'est donc lui qui nous sert de guide et qui nous
assigne nos maisons où nous dormirons. Fait à noter qu'ils sont tous petits. Le plus grand doit faire 5
pieds 2 max!
Comme endroit typique, on ne peut demander mieux! Sur l'île vivent 500 personnes qui
sont autonomes. Ils ont un peu d'électricité par des panneaux solaires, ils mangent le poisson pêché autour et tout sur l'île est fabriqué avec du bois ou presque. Les
maisons sont bâties directement sur le sol en
terre. Elles sont faites en bois et les toits en feuilles de palmiers. Ici pas
de vitre dans les fenêtres. Et les toilettes,
ben.....c'est un trou entre quatre murs qui donne dans la mer directement. Et
le papier de toilette? Ben.....y'en a pas! Une chance qu'ils en vendaient dans
un des petits magasins du village car j'avais oublié le mien à bord du voilier.
On en profite pour se promener dans les rues et comme nous
sommes des touristes, les habitants en profitent pour sortir leur artisanat.
J'en profite pour acheter quelques bidules souvenirs dont un bracelet pour
mettre à ma cheville. Les femmes ici
sont habillées traditionnellement pour la
plupart: une jupe avec un haut coloré et beaucoup de bracelets
autour des chevilles. Elles sont très élégantes. Un peu plus tard sur
le quai, nous sommes un petit groupe à jaser et des enfants jouent
autour de nous. À un moment, je me mets à jouer avec eux à faire une course et à les chatouiller. Je m'amuse bien quoi!
Pour souper, nous avons droit à du poisson grillé avec de la salade, des
tomates, des concombres et du riz. Le poisson est bon mais un peu sec. Jean s'étouffe presque alors il décide
de passer droit pour le souper. On a ensuite le privilège d'avoir un spectacle de danse locale avec les garçons qui jouent de la flûte
et les filles qui secouent des genres de mariachis. C'est génial! Juste avant la fin du spectacle, la pluie se met à tomber à siot! Ça pleut sans arrêt et c'est pas long que les
rues de terre deviennent des petits lacs. Et il en sera ainsi toute la nuit et
jusqu'à 7 heure le lendemain matin.
Le ciel se dégage par la suite. Alors nous
sommes très heureux d'avoir pu partager
un petit moment la vie des ces habitants.
Ps : les enfants vont à tous les jours à l'école sur l'île d'à côté. Ils s'y rendent en
bateau-bus. Et pour éviter la cosanguinité, les habitants se marient généralement avec des habitants des îles voisines.
En route vers le quai de Carti, Panama.
Les retrouvailles avec Diana que nous avions connue sur le ferry de La Paz au Mexique.
Chargement des bagages d'abord sur le canot et ensuite sur le voilier.
Le Stahlratte en arrière-plan.
Ludwig le capitaine qui prépare les motos.
À la bouffe!
Max, Floyd et Maggie, les trois matelos du voilier.
La section cuisine.
Notre arrivée à l'île Carti. On voit ici sur le quai Aaron de la tribu des Kuna Yala.
Une petite fille qui vend de l'artisanat.
Notre hutte pour dormir.
Et voici la chambre présidentielle!
Des femmes qui vont à l'île voisine faire des achats.
Les toilettes publiques où nous avons fait pipi et rien d'autre...
Le repas du soir : poisson grillé et salade.
Spectacle de danse traditionnelle fait par les jeunes du village.
ahhhhhh....cèst tellement le fun de vous suivre...et les photos sont belles...vous auriez du m,amenez dans vos bagages... xxx
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