Mardi 11 décembre.

Quelle superbe journée nous avons eu! La ville d'Otavalo est jolie comme tout et les gens sont sympathiques. Beaucoup de femmes ici sont encore habillées de façon traditionnelle : une jupe foncée, une blouse blanche brodée, une large ceinture et des petites sandales fermées au bout seulement. Elles portent aussi leur bébé au dos enroulé dans un tissu qui est attaché au-devant. Elles ont les cheveux noir comme de l'ébène et elles sont très jolies. Même chose pour les hommes et beaucoup d'entre eux les portent longs et tressés, quelque fois avec un chapeau en feutre noir. Autant les femmes que les hommes ont de beaux traits et la peau est de couleur café foncé.

La Plaza de los Ponchos est l'endroit où s'installe le marché le samedi et également à tous les jours sauf que le samedi, c'est gigantesque. En semaine, c'est seulement des étals de vêtements, bijoux, couvertures, nappes, instruments de musique, peinture, etc mais le samedi, il y a en plus les agriculteurs qui viennent ainsi que les producteurs de viande. Malheureusement nous ne serons plus ici samedi mais nous avons quand même eu droit à la version modeste et croyez-nous que quand vous marchez entre les kiosques, tout est en couleur et vous voulez tout acheter! C'est capotant!

Jean s'est acheté deux flûtes de type Quena, (que voulez-vous, il ne peut résister!) et Luis, le musicien qui lui a vendu, nous a offert de venir chez lui le soir pour donner un cours de flûte! Luis est un musicien professionnel qui a joué trois fois au Canada, a joué en Colombie et Espagne. Jean était hésitant et moi j'ai poussé la note pour y aller et ce moment a été un beau moment.

Nous avons pris le taxi pour le rejoindre à 18h devant l'église du petit village de quinchuqui. Nous avons ensuite marcher avec lui jusqu'à sa maison, qui est en fait la maison de sa femme Marta. Luis nous présente à elle et à son beau-père et nous invite dans la chambre à coucher ou Marta est avec Alex, son petit poupon de trois semaines à peine. On s'asseoit et on jase avec Marta pendant que Luis prépare du café et du pain pour nous. La maison est grande mais modeste. Tout est sur le ciment et peu de décoration à l'intérieur. Il fait frais mais dans la chambre, la température est agréable. Ce sont des gens qui vivent avec peu mais qui sont heureux. Luis donne un peu de leçon à Jean puis vient l'heure de repartir car un taxi nous attend à 20h devant l'église. On les remercie chaleureusement de cet accueil sincère puis on retourne à l'hôtel en n'en revenant pas d'avoir eu un moment comme ceci. Merci la vie!

 

Photos diverses prises dans les rues d'Otavalo.

 

 

Êtes-vous dû pour un dentier?

 

Mmmm...une brochette de viande sur le grill pour moi...

 

...et un maïs pour Jean.

Dans le village de Quinchuqui, où nous reçoit Luis dans sa maison.

Le maître et l'élève!