Vendredi
8 et samedi 9 février.
Je vais au
marché ce matin
pour nous chercher de quoi à déjeuner : des
bananes et du pain. Il est à peine 8h et les marchands sont à installer
leur kiosque. Les bouchers eux sont à décharger des carcasses de boeuf et de
porcs des camions pour amener à leurs étals. Bref la vie prend forme tranquillement.
Une fois le déjeuner pris
et les motos prêtes, on
quitte la ville et une chance que nous avons le GPS car c'est un vrai
labyrinthe pour sortir d'ici. On finit par joindre la route principale puis on
file vers le sud pour 400km. Ça roule super bien car il n'y a pas de trafic. La température va
passer dans la journée de 13 à 4 à 25 degrés! On passe
aussi aux montagnes de terre rouge, aux montagnes plus désertiques
avec cactus puis aux montagnes couvertes de verdure et aux routes en épingles. On
rencontre en chemin trois motocyclistes de la Colombie qui eux, arrivent de La
Terre de Feu et remontent vers leur pays.
Ce vendredi
soir, nous allons dormir dans la ville de Tarija. Une jolie ville pas loin de
la frontière argentine.
Ici, il fait beau et chaud. Très différent de Sucre où il a plu tous les jours. Le parc
central est entouré de restos
avec terrasse. Vraiment sympa.
Le proprio de
l'hôtel nous a
permis d'entrer les motos à l'intérieur et elles sont dans la salle à manger de la
famille! Et juste à côté des nôtres,
quelques autres petites motos dont une vieille Honda montée en chopper
Easy Rider. C'est Ronaldo, le proprio, qui l'a montée. Aussi dans
le lobby, des immenses photos familiales sur les murs ainsi que des plus
vieilles de ses parents, grands-parents, etc.
Samedi on
roule jusqu'à la douane de Bermejo, ville de Bolivie. Ici, beaucoup de végétations et un
climat tropical. Il fait beau et chaud. Nous arrivons à la douane
argentine et là, on nous dit
qu'il faut une assurance pour les motos. On nous dit qu'on peut en acheter à Bermejo. On
va donc dans la ville, qui heureusement est seulement à 3km. Une
fois sur place, tout est fermé. Pas de possibilité d'acheter quoi que ce soit. Et en
plus, tout est fermé jusqu'à mercredi à cause des
festivités du
carnaval. Et c'est à travers tout
le pays.
On retourne
donc à la douane et
on explique aux douaniers que tout est fermé. Ils nous disent que dans la ville
de Nueva Oran, en Argentine et à 50km de la frontière, on peut aller en acheter mais pas
avec nos motos mais en taxi. On arrête donc un chauffeur de taxi et il
nous dit que oui c'est possible. Même si c'est samedi, c'est ouvert de
17h à 20h.
Bon alors on
va fait la file pour faire étamper nos passeports si on veut y aller. Après une grosse
heure d'attente à la chaleur,
on arrive au comptoir et là, là, le gars
nous dit que depuis le 7 janvier 2013, les canadiens ont besoin d'un
laisser-passer pour entrer en Argentine! Et pour se procurer ce document en
question, on doit aller sur un site internet du gouvernement argentin. Arghhhh!
C'est vraiment le bout de la marde!
Bon....on
s'asseoit quelques minutes pour se calmer puis on décide de
retourner à Bermejo et
de se trouver un hôtel jusqu'à lundi. Puis
lundi, on ira en taxi à Nueva Oran.
Y'a rien d'autre qu'on puisse faire.
On se trouve
un hôtel avec
garage, l'Hôtel Paris,
qui disent qu'ils ont le wi-fi mais ça marche pas fort, fort (et Dieu sait
qu'on l'a entendu souvent celle-là!). Plutôt embêtant puisque
nous en avons absolument besoin pour les laissez-passer. Une chance, y'a un
resto à un coin de
rue qui a l'internet et qui fonctionne assez bien. On réussi à faire les
papiers en questions sans problème. Ouf! Reste qu'à les faire imprimer et ce sera ok
pour ça. À suivre pour
la suite des choses...
Photos prises sur la route entre Sucre et Bermejo.
Les trois colombiens qui revenaient de Tierra del Fuego.
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