lundi 18 février 2013


Vendredi 8 et samedi 9 février.

Je vais au marché ce matin pour nous chercher de quoi à déjeuner : des bananes et du pain. Il est à peine 8h et les marchands sont à installer leur kiosque. Les bouchers eux sont à décharger des carcasses de boeuf et de porcs des camions pour amener à leurs étals. Bref la vie prend forme tranquillement.

Une fois le déjeuner pris et les motos prêtes, on quitte la ville et une chance que nous avons le GPS car c'est un vrai labyrinthe pour sortir d'ici. On finit par joindre la route principale puis on file vers le sud pour 400km. Ça roule super bien car il n'y a pas de trafic. La température va passer dans la journée de 13 à 4 à 25 degrés! On passe aussi aux montagnes de terre rouge, aux montagnes plus désertiques avec cactus puis aux montagnes couvertes de verdure et aux routes en épingles. On rencontre en chemin trois motocyclistes de la Colombie qui eux, arrivent de La Terre de Feu et remontent vers leur pays.

Ce vendredi soir, nous allons dormir dans la ville de Tarija. Une jolie ville pas loin de la frontière argentine. Ici, il fait beau et chaud. Très différent de Sucre où il a plu tous les jours. Le parc central est entouré de restos avec terrasse. Vraiment sympa.

Le proprio de l'hôtel nous a permis d'entrer les motos à l'intérieur et elles sont dans la salle à manger de la famille! Et juste à côté des nôtres, quelques autres petites motos dont une vieille Honda montée en chopper Easy Rider. C'est Ronaldo, le proprio, qui l'a montée. Aussi dans le lobby, des immenses photos familiales sur les murs ainsi que des plus vieilles de ses parents, grands-parents, etc. 

Samedi on roule jusqu'à la douane de Bermejo, ville de Bolivie. Ici, beaucoup de végétations et un climat tropical. Il fait beau et chaud. Nous arrivons à la douane argentine et là, on nous dit qu'il faut une assurance pour les motos. On nous dit qu'on peut en acheter à Bermejo. On va donc dans la ville, qui heureusement est seulement à 3km. Une fois sur place, tout est fermé. Pas de possibilité d'acheter quoi que ce soit. Et en plus, tout est fermé jusqu'à mercredi à cause des festivités du carnaval. Et c'est à travers tout le pays.
On retourne donc à la douane et on explique aux douaniers que tout est fermé. Ils nous disent que dans la ville de Nueva Oran, en Argentine et à 50km de la frontière, on peut aller en acheter mais pas avec nos motos mais en taxi. On arrête donc un chauffeur de taxi et il nous dit que oui c'est possible. Même si c'est samedi, c'est ouvert de 17h à 20h.
Bon alors on va fait la file pour faire étamper nos passeports si on veut y aller. Après une grosse heure d'attente à la chaleur, on arrive au comptoir et là, là, le gars nous dit que depuis le 7 janvier 2013, les canadiens ont besoin d'un laisser-passer pour entrer en Argentine! Et pour se procurer ce document en question, on doit aller sur un site internet du gouvernement argentin. Arghhhh! C'est vraiment le bout de la marde!
Bon....on s'asseoit quelques minutes pour se calmer puis on décide de retourner à Bermejo et de se trouver un hôtel jusqu'à lundi. Puis lundi, on ira en taxi à Nueva Oran. Y'a rien d'autre qu'on puisse faire.
On se trouve un hôtel avec garage, l'Hôtel Paris, qui disent qu'ils ont le wi-fi mais ça marche pas fort, fort (et Dieu sait qu'on l'a entendu souvent celle-là!). Plutôt embêtant puisque nous en avons absolument besoin pour les laissez-passer. Une chance, y'a un resto à un coin de rue qui a l'internet et qui fonctionne assez bien. On réussi à faire les papiers en questions sans problème. Ouf! Reste qu'à les faire imprimer et ce sera ok pour ça. À suivre pour la suite des choses...

Photos prises sur la route entre Sucre et Bermejo.





Les trois colombiens qui revenaient de Tierra del Fuego.




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