Samedi
26 et dimanche 27 janvier.
Arequipa est la deuxième plus
grande ville du Pérou, après Lima la
capitale, avec près d'un
million d'habitants. Le volcan El Misti surveille de près la ville
aux grands bâtiments
coloniaux construits en pierres volcaniques. Sa Plaza de Armas est magnifique
avec sa fontaine, ses palmiers, sa cathédrale et ses immenses bâtisses sur
deux étages aux
arcades infinies.
De la terrasse sur le toit de notre hôtel, nous
prenons le petit-déjeuner sous
le soleil radieux et avec le ciel dégagé, on voit bien le volcan et les
quelques montagnes tout autour. Jean et moi aurions bien aimé faire la
randonnée de deux
jours qui mène au sommet
du volcan (5822 mètres) mais
avec l'altitude, je n'étais pas
certaine de pouvoir y arriver.
Nous avons pris un après-midi pour
visiter le Monasterio Santa Catalina. Ce monastère a été fondé en 1580 grâce à Dona Maria
de Guzman. Elle était une
belle jeune femme, sans enfants et veuve de Diego Hernandez de Mendoza. Elle décide de se
faire soeur et de vivre dans ce monastère qui était encore en construction. Et par
le fait même, elle
donne toute sa fortune afin de finir les travaux. Avec les années, des bâtiments se
sont ajoutés et c'est
vraiment une petite ville dans la ville d'Arequipa tellement c'est grand. Il y
a même des rues à l'intérieur des
murs.
Les soeurs qui y vivaient étaient isolées de l'extérieur. Ce
monastère était un lieu
cloitré.
Elles pouvaient recevoir de la visite
mais seulement pour parler à travers un grillage. Elles menaient une vie de prière en
communauté.
Tout le bâtiment est
construit en pierre volcanique. On y retrouve en-dedans des lieux de prière, des
appartements, des petites et immenses cuisines avec des four à bois, une
infirmerie, des salons pour recevoir les dignitaires, des jardins, un bain
communautaire, un salon pour les veillées mortuaire et bien plus. C'est
vraiment impressionnant de visiter cet endroit. On se sent plongé au XVIe siècle. Et même si pour
moi c'est ma deuxième visite (je
suis allée au Pérou il y a de
cela 12 ans je crois), c'est aussi beau que dans mon souvenir.
Nous avons aussi rencontré à l'hôtel un jeune
motocycliste, Oliver 18 ans, qui vient de l'Angleterre. Il fait le même voyage que
nous mais à l'inverse.
Il conduit une Yamaha Ténéré 660. Il
vient de terminer ses études,
d'obtenir son permis moto et il a décidé d'entreprendre ce grand voyage avant
de commencer à travailler.
Une belle expérience de vie
à cet âge.
Vue de la terrasse de notre hostal.
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