Samedi 13, dimanche 14 et lundi 15 avril.

Ici, tout le monde parle espagnol. On a l'impression que nous sommes encore en Amérique du Sud! On nous a dit que la langue première à Miami est l'espagnol et ensuite l'anglais. Même l'affichage est en espagnol! C'est spécial.

Pour nos motos, nous savons qu'elles sont arrivées mais on ne sait pas trop où l'on doit aller pour les récupérer. Alors samedi on prend le taxi pour aller à l'aéroport section cargo. C'est tout près de l'hôtel mais on ne sait pas trop exactement où aller car c'est immense. On pensait qu'il y aurait comme un bureau central mais c'est pas le cas. Le chauffeur, qui veut nous aider, regarde sur internet avec son cellulaire et trouve une adresse d'Aerolineas Argentina. Malheureusement quand nous arrivons, il n'y a aucun signe de la compagnie. On décide donc d'aller aux bureaux de Lan, qui est une autre compagnie aérienne d'Amérique du Sud, et la personne en poste ne peut nous aider.

Finalement le chauffeur de taxi nous amène à l'aéroport et de là, on se dit que peut-être le comptoir pour les billets d'avion peut peut-être nous renseigner où sont les bureaux de la compagnie au cargo. Mais finalement on se dit qu'ils ne doivent pas savoir alors on retourne à l'hôtel. Après une recherche sur le site de la compagnie aérienne, je réussi à trouver un courriel où envoyer une demande avec nos numéros de "tracking". Heureusement on me répond plus tard où aller avec un numéro de téléphone. Super! On ira donc lundi matin.

Dimanche matin, on fait la grasse, très grasse matinée. La veille, nous avons regardé des films à la télé jusqu'à quatre heures du matin! Le reste de la journée se passe assez relax et dehors il fait chaud et humide alors on aime bien l'air climatisée de notre chambre d'hôtel.

Lundi matin, it's time to get the bikes! On ramasse nos papiers et on va à l'adresse qu'on nous avait dit et c'est la bonne place! Le monsieur qui s'occupe de nous est super gentil et parce que nous lui avons raconté notre voyage, il nous demande s'il peut nous poser une question un peu indiscrète. Il nous demande, puisque nous avons pris une année sabbatique, si nous ne sommes pas millionnaires. Ah! On aimerait bien mais c'est pas le cas!

Bon alors c'est pas tout ça! On doit aller au bureau des douanes pour faire dédouaner les motos et ensuite aller au bureau de poste pour un mandat chèque. Une fois tout ça fait, on revient au bureau des cargos puis une fois les papiers vérifiés, on peut enfin avoir nos motos. Elles n'ont pas été endommagées durant le transport alors on s'affaire aussitôt à remettre les roues, pare-brise, miroirs (pour la moto de Jean car les miens sont cassés) et valises. Les gens sont curieux et viennent nous voir travailler et tous nous trouvent chanceux du voyage qu'on a fait. Et c'est vrai que nous sommes privilégiés! Mais nous le méritons!

En fin d'après-midi, on a finalement pu enfourcher nos motos et maudit que ça fait du bien! Il était temps! À partir de demain, on commence notre retour tranquillement vers Montréal.

Enfin voici nos motos à l'entrepôt à Miami et fraîchement arrivées de Buenos Aires.