Dimanche
28, lundi 29, mardi 30 et mercredi 31 octobre.
Il est temps de prendre la route vers Medellin. Mario, le
chum de Marta qui est la proprio de l'hostel, nous a indiqué le chemin à suivre à travers les montagnes pour se rendre dans la ville. Il a
aussi contacté son ex-femme qui a accepté gentiment que nous laissions les motos dans son espace de
stationnement durant le mois que nous serons à
Montréal. Oui nous devons revenir au
Québec pour des raisons
familiales personnelles et nous reprendrons ensuite notre voyage de la
Colombie.
On fait nos aurevoir à Marta qui vraiment est une
personne hyper gentille et affectueuse. On se fait un gros câlin avec des besitos (petits becs). D'ailleurs ici, un
petit pain est un "panito", un petit bec est un "besito", un
petit thé est un "técito", un petit café
un "cafécito" et ainsi de suite.
Un peu comme nous qui utilisons souvent l'adjectif "petit". Ex. :
viens-tu prendre une p'tite bière ce soir à la maison? Ou encore : viens donc faire un p'tit tour ce
soir!
Bon on prend la route et nous devons dire que nous avons
fait deux jours de route hallucinantes. Des virages en épingles plus que le client en demande et des chemins de
gravelle comme on aime. Vraiment on ne pouvait demander mieux. Juste qu'il
fallait être hyper vigilants car la
route parfois était éffrondrée ou il en manquait carrément un morceau! Mais maudit que c'était l'fun!
À un moment, nous nous arrêtons dans un petit village de montagne pour prendre de quoi
boire. Il y a deux-trois petits dépanneurs. C'est dimanche et
beaucoup de monde se sont rassemblés là pour prendre une p'tite bière
et jaser. Du coup, quand on se stationne, tous tournent la tête dans notre direction et nous regardent. J'avoue que je
me sens intimidée et Jean sent que les gens
sont un peu distants. Nous sommes les gringos alors c'est à nous de casser la glace. On s'approche, on salue et on
demande s'ils vendent du Gatorade. Oui
il y en a! On prend nos bouteilles et on se met à
jaser avec un monsieur qui vient d'arriver. À
ce moment, l'ambiance se détend et d'autres personnes
viennent autour de nous pour jaser moto et savoir d'où l'on vient et où on va. Voilà, il n'en fallait pas plus pour que nous soyons des gringos
moins étranges! Faut dire qu'ici, des
touristes et de surcroit en moto, il n'en passe que très peu! Alors on doit accepter humblement d'être perçus comme des étrangers et faire les premiers pas pour entamer une conversation. Et c'est surprenant
comme ça peut être agréable!
Nous sommes finalement arrivés
en milieu de journée à Rio Negro, en banlieue de Medellin, chez Marta et Molly.
Elles nous accueillent avec gentillesse puis nous indique l'endroit où se reposeront nos montures pour un mois. Dans l'après-midi, on se rend dans la ville voisine de Marinilla chez
un fabricant de guitares car Jean veut en rapporter une typique de Colombie
pour son fils Jean-François. Le monsieur nous fait
visiter l'atelier de fabrication puis nous explique qu'il est la troisième génération de luthier mais qu'après
lui, nada! Plus de guitare car son fils fait autre chose. Bah! il prendra une
retraite bien méritée!
On repart guitare sur la moto pour l'hôtel et mardi matin 10h, nous sommes chez les filles pour déposer nos motos. On ne prend que ce que nous avons besoin
pour un mois puis on laisse notre équipement dans leur condo. Non
seulement elles hébergent les motos mais en plus
elles vont laver nos ensembles de motos qui sont hyper sales! On n'en demandait
pas tant mais c'est offert avec tellement de gentillesse que nous n'avons pu
refuser! Elles nous déposent ensuite dans un hôtel du centre de Rio Negro puis mercredi matin, aux petites
heures, le taxi nous prend car notre avion est à
8h. Medellin-Miami, Miami-Montréal. Nous serons chez nous vers
minuit cinq après une longue journée passée dans l'avion et dans les aéroports.
On a quand même hâte de retrouver la famille et les amis et moi j'ai hâte de voir ma Bébé Maya! C'est sûr qu'un mois ça coupe le voyage mais on va profiter de ce moment pour
ensuite mieux reprendre la route qu'il reste à
faire! Vous pourrez continuer à suivre nos péripéties à partir du 1er décembre. BON CONGÉ!
Deux jours de routes magnifiques à travers les montagnes pour se rendre à Medellin.
Surtout ne pas rouler de soir!
Des cosses de cacaoyer.
Juste un peu de poussière dans la figure!
Il y avait des centaines de ces oiseaux et de nids dans les arbres en bordure de la route.
Des courbes. Une n'attendait pas l'autre. Vraiment le fun à rouler!
Jugos naturales de naranja y mandarina.
Nos motos en sureté à l'hôtel.
Jean avec Rosario, la femme du proprio de l'hôtel. Vraiment gentils.
Le luthier à l'oeuvre dans son atelier.
Notre hôtel à Rio Negro, la veille de notre départ pour Montréal.
Nos motos en repos pour un mois. Muchas gracias Molly y Marta!
Jean en pause à l'aéroport. Une p'tite toune à la guitare?